Monday, December 14, 2009

La nécessaire modification de notre point de vue



















(crâne d'ours, grotte Chauvet)

L’existence d’un autre niveau de réalité et l’existence d’un lien particulier entre l’homme et cet autre niveau apparaissent donc comme les intuitions majeures de l’humanité, celles qui furent présentes en tous temps et en tous lieux.
  1. Le Monde ne suffit pas pour expliquer le Monde.
  2. Il y a quelque chose à espérer ou à redouter au-delà de la peur de la mort.
Plus on observe quelque chose, moins on voit ce que l'on observe (d'après le principe d'incertitude d'Heisenberg).

La logique ne saurait être à la fois complète et consistante, un système logique qui serait complet serait inconsistant (d'après le théorème de Gödel).

Et s'il y avait déconnexion entre le neuronal et le mental, comme si la conscience pouvait «s’extraire» du temps dans certaines situations ?

L’univers ne nous serait plus distant, étranger, mais intime et familier.

Non, il n’est pas absurde de penser que l’univers a été créé pour que s’y déroule un vaste projet.

Oui, il est possible que l’émergence d’une conscience capable d’appréhender l’Univers, d’apprécier sa beauté et de rechercher son sens ait été attendu depuis le Big Bang.

Oui, on peut penser que les intuitions majeures que l’on retrouve derrière les grandes traditions humaines ne sont pas des illusions et que les grandes révélations véhiculées par certaines d’entre elles ne sont pas d’origine humaine.

Il est maintenant possible d’être un « croyant intellectuellement comblé ».

http://www.staune.fr/Science-et-sens-Rencontre-entre.html

Saturday, December 12, 2009

Cervino

















Massiccio monte, impervio alle tempeste
che su basi granitiche, solenne
sopra le nubi imperi e poca veste
nudo ti copre di neve perenne ...






















Don Giuseppe Vietto

Sunday, November 29, 2009

Le chant du Vajra

Non né continuant pourtant sans interruption
N'allant ni ne venant omniprésent
Dharma suprême
Espace immuable, non défini
Autolibération spontanée
État parfaitement sans obstacles
Existant depuis l'origine
Autocrée, non localisé
Sans rien de négatif à rejeter
Ni rien de positif à accepter
Expansion infinie, partout présente
Immense et sans limites, sans attaches
Sans rien même à dissoudre
Ni dont se libérer
Présent au delà du temps et de l'espace
Existant depuis l'origine
Incommensurable dimension, espace intérieur
Radieusement lumineux tels le Soleil et la Lune
Parfait en soi
Indestructible tel le Vajra
Stable comme la montagne
Pur comme le lotus
Puissant comme le lion
Plaisir incomparable
Au-delà de toute limite
Illumination
Équanimité
Cime du Dharma
Lumière de l'univers
Parfait depuis son origine

Extrait du Tantra de "L'union du solaire et du lunaire"



















Commentaire de Chogyal Namkhai Norbu Rinpoché : Ce chant n'est pas une prière et sa pratique ne comprend aucune visualisation ; c'est plutôt une forme de contemplation dans laquelle le pratiquant intègre l'esprit avec le niveau de l'énergie grâce au son de ce chant. En pratique, le son de ce chant est donc beaucoup plus important que sa signification.

Tuesday, November 24, 2009

Istruzione del cuore di un maestro Dzogchen












La Visione è la Mente

La Mente è vuota

La Vacuità è Luce Chiara

La Chiara Luce è Unione

L'Unione è Grande Beatitudine


Dawa Gyaltsen
Maestro Bon di meditazione

Saturday, November 07, 2009

Les six vers du Vajra


















Bien que les phénomènes apparaissent très divers,

La nature de cette diversité est non duelle

Et de toutes choses individuelles

Aucune ne peut se ramener à un concept fini.


Mais chacun, dans son propre état,

Est au-delà des limites de l'esprit.


En évitant le piège de dire :

"C'est comme ceci " ou " c'est comme cela ",

Il apparaît clairement que toutes formes manifestées

Sont des aspects de l'infini sans forme et,

Étant inséparables de lui, sont parfaites en soi.


Il n'y a aucun concept

Qui peut définir l'état "ce qui est"

Mais la vision néanmoins se manifeste : tout est bon.


Voyant que toutes choses

Sont parfaites en soi depuis l'origine,

On abandonne la maladie de s'efforcer

Sans cesse vers un but

Et, demeurant simplement dans l'état naturel non modifié,

La présence de la contemplation non duelle

S'élève spontanément.


Tantra du 'Coucou porte-bonheur de l'état non-duel (Rigbai Kujymg)'


autre traduction

La nature de l'infinie diversité des manifestations est non duelle,

Pourtant tous les aspects de l'expérience apparaissent comme distincts et cependant, leur état primordial est bien libre de toute construction mentale.

Dans l'état de contemplation "tel que c'est" il n'y a pas de pensées,

Pourtant les apparences se manifestent continuellement et cependant, leur nature unique est bien au-delà de tout jugement.

La perfection en soi étant par-delà la maladie de l'effort,

On demeure sans effort dans l'état détendu de la présence.


Monday, October 26, 2009

Chant de honte destiné à Nyeu

Écoute-moi compagnon que le karma a mis sur mon chemin
Et avec qui j'ai accepté de voyager
Tu es certes engagé dans le dharma
Et tu te proclames traducteur, pandit et lama ;
Mais tu es monté sur ce bateau en nourrissant un mauvais dessein.

Même si l'on ne peut faire le bien d'autrui,
En général il vaut mieux ne pas faire le mal.
En nuisant aux enseignements de Bouddha,
On nuit à soi même et à tous les êtres.
A quoi cela pourrait-il servir ?

Influencé par les cinq poisons,
Tu as jeté à l'eau, avec mes textes,
La réputation que tu avais acquise
Et ton or et le saint dharma.

Ce n'est pas à des considérations matérielles que je m'arrête,
Mais à des enseignements si précieux pour les autres.
Quel dommage qu'ils n'en profitent pas !

Pourtant à force de les étudier et de réfléchir,
Mon esprit s'en est imprégné
Et je me rappelle clairement les mots et le sens.
Quand je retournerai en Inde,
Il me suffira de les redemander
Au pandit Naropa et aux autres maîtres accomplis.

Désormais, renonce aux titres
De lama, d'enseignant et de traducteur.
Honteux et repentant, retourne au pays,
Pour regretter et confesser ardemment tes fautes.
Avec ta tournure d'esprit et ta manière d'agir,
Tes prétentions d'être lama
Duperont sans doute les sots,
Mais ne libèreront pas les véritables disciples.

Ton précieux corps humain, si difficile à obtenir,
Je t'en prie, ne le destine pas aux trois mondes inférieurs !

Ainsi chanta Marpa

Saturday, October 24, 2009

! Havoc !


Play havoc with
Wreak havoc in
Wreak havoc on

Monday, October 19, 2009

Thursday, October 15, 2009

El Médico


Francisco Goya, 1779
Huile sur toile
95,80 x 120,20 cm
Edimbourgh, National Galleries of Scotland

Saturday, October 03, 2009

Nous sommes

... en limite de méthodes, confrontés au maximum de nos savoir-faire.

Non, je ne regrette rien


Au combat tu agis sans passion et sans haine, tu respectes les ennemis vaincus, tu n'abandonnes jamais ni tes morts, ni tes blessés, ni tes armes.

Friday, August 07, 2009

Daniel Cohn-Bendit et les bonus des traders

Avez-vous été surpris de découvrir que les banques s’apprêtent à verser à nouveau d’énormes bonus à leurs traders ?
Daniel Cohn-Bendit. Je n’ai pas été surpris car les banquiers sont sans foi ni loi et croient que le monde entier leur appartient.

Le seul moyen vis-à-vis des banques renflouées avec de l’argent public, c’est que l’on ait une régulation législative afin d’empêcher le paiement des bonus et de surtaxer les banques pour qu’elles ne le fassent plus. C’est d’ailleurs ce que va faire Obama. Pour l’opinion, c’est incompréhensible que quand les banquiers sont en difficulté, c’est l’argent public qui les renfloue, et dès que les banques vont mieux, ils se renflouent eux-mêmes !

Cette situation est-elle potentiellement explosive sur le plan social ?

Oui, face à des salariés qui perdent leur travail et qui n’en peuvent plus, cela crée un climat explosif. On en train de mettre en péril l’équilibre social.

Le reproche à de ne pas tenir sa promesse de moraliser le capitalisme…
Nicolas Sarkozy et son gouvernement sont d’une naïveté incroyable : ils ont cru que les banques seraient raisonnables. Or le capitalisme n’est pas capable de s’autoréguler. La logique du capitalisme, c’est toujours plus. Le seul moyen de faire une économie sociale de marché, c’est d’imposer une régulation qui empêche le n’importe quoi. C’est marrant, actuellement on n’entend pas madame Parisot et tous ces gens-là. Ils sont en vacances et tout va bien Madame la Marquise.



















Est-ce que les Etats qui ont prêté de l’argent aux banques doivent rentrer dans leurs conseils d’administration ?

Oui, il faut que les Etats qui ont prêté de l’argent aux banques entrent dans leurs structures de décision et d’information pour que l’on suive l’utilisation de ces fonds publics. Lorsqu’il y a eu la grande crise en Suède, les Suédois ont nationalisé une partie des banques et ils ont retrouvé leur argent. Il faut cesser d’être infantile dans cette histoire : on ne peut pas croire les banquiers !

Les banquiers disent qu’il faut bien payer les meilleurs traders, sinon ils passent à la concurrence…
Il faut arrêter avec ça ! Ces traders gagnent déjà énormément d’argent. Il ne faut pas croire que sans bonus ces traders sont au Smic ! S’il y a une régulation européenne et américaine, ils ne partiront nulle part. Ou peut-être au Burkina Faso ou en Zambie…

Y croyez-vous à cette régulation internationale ?
Moi je ne crois rien, je suis athée : on le fait ou on ne le fait pas. C’est toute la question de la volonté politique. Si on veut politiquement faire cette régulation, on peut la réaliser. Si ce n’est qu’un discours moralisateur sans une pratique moralisatrice, cela ne sert à rien.

Sunday, May 03, 2009

La vérité est unique, mais les sages la nomment de bien des façons

Personne n’est dans le vrai, mais tout le monde recherche la même réponse inconnue, et qui semble être insaisissable.

L'écoute mène à la trouvaille et au savoir.

Ensemble Veda
[« une » trouvaille, « un » savoir
]
“Le héros a des problèmes, le héros résout ses problèmes.”
Kurt Vonnegut.

Signification de mon prénom (selon Facebook)

Sunday, April 12, 2009

Allegorie ed effetti del Buono e Cattivo Governo

Le due Allegorie ed effetti del Buono e Cattivo Governo, dispiegati su tre pareti opposte per una lunghezza complessiva di circa quattordici metri ciascuno, più i sette metri e settanta dell' Allegoria del Buon Governo sul lato breve della sala. Fu uno dei primi messaggi di propaganda politica in un'opera medievale.

Nell'Allegoria del Buon Governo la Giustizia è assisa in trono sulla sinistra, con una grande bilancia, sui cui bracci due angeli amministrano premi e punizione: per esempio quello di sinistra con una mano decapita un uomo, con l'altra ne incorona un altro. La Giustizia guarda in alto, dove vola la Sapienza, che la istruisce. Sotto la Giustizia sta seduta a un banco la Concordia, diretta conseguenza della prima, che dà ai cittadini le corde per muovere i piatti della bilancia della giustizia. Il corteo di cittadini va quindi verso il simbolo di Siena, la lupa con i due gemelli, sopra il quale si emana il Buon Governo, rappresentato da un monarca in maestà. A lui i cittadini offrono la corda per manovrare la Giustiza. Il Buon Governo è protetto dalle tre Virtù teologali (Fede, Speranza e Carità), mentre ai lati del trono, su un sedile coperto da splendide stoffe, sono assise in varie pose le personificazioni della Giustizia, della Temperanza, della Magnanimità, della Prudenza, della Fortezza e della Pace. Famosa è la figura della pace, mollemente semisdraiata in una posa sinuosa, con un rametto di ulivo in mano. Nell'angolo destro il pittore sistemò, con un disegno acutamente realistico, una serie di prigionieri scortati da guardie a cavallo. Essi rimangono fuori dalle mura che si ergono a fianco della lupa.









Diretta emanazione dell'allegoria è l'affresco degli Effetti del buon governo in città e in campagna sulla parete successiva, che doveva rappresentare con un esempio eloquente gli obiettivi dei governanti della città.

A sinistra un città magnificamente dipinta (la stessa Siena, come dimostra il campanile e la cupola del Duomo che spuntano nell'angolo in alto a sinistra) è popolata da abitanti laboriosi, ben edificata e gaia, come sottolinea l'elegante girotondo di fanciulle.









A destra si dispiega la campagna, dove merci e persone viaggiano in sicurezza, la terra fertile viene coltivata, i giovani vanno a caccia, mentre in aria vola la personificazione della Sicurezza, che regge un delinquente impiccato









e un cartiglio:

"Senza paura ogn'uom franco camini
e lavorando semini ciascuno
mentre che tal comuno
manterrà questa donna in signoria
ch'el alevata arei ogni balia"



L'affresco dell' Allegoria ed effetti del cattivo Governo è più danneggiato, con diverse zone interessate dalla caduta della superficie pittorica. Dipinto in maniera speculare a quello del Buon Governo, doveva permettere il diretto confronto didascalico con l'affresco sulla parete opposta. Un diavolo simboleggia la Tirannide, sul quale volano Avarizia, Sperbia e Vanagloria; della sua bestiale corte fanno parte Furore, Divisione, Guerra, Frode, Tradimento e Crudeltà. Ai suoi piedi la Giustizia legata è tenuta da un individuo solo (non dalla comunità). La città del Cattivo Governo è crollante e piena di macerie, perché i suoi cittadini distruggono piuttosto che costruire, vi si svolgono omicidi, innocenti vengono arrestati, le attività economiche sono miserabili. La campagna è incendiata ed eserciti marciano verso le mura. In cielo vola il sinistro Timore.

Nel dipingere le scene Ambrogio ricorse a stratagemmi fini, per esempio nel Buon Governo la prospettiva e la luce sono costruite in modo da mostrare serenamente la città fino in profondità, mentre la scura città del Cattivo Governo dà subito una sensazione di disarmonia, con tetri edifici che bloccano la visuale.

Nell'affresco venne rappresentato il paesaggio rurale ed urbano, quasi assoluta novità nel panorama artistico dell'epoca (presente già in alcune miniature di ambito federiciano, ma molto più stilizzato), con una cura del dettaglio, una vastezza ed una credibilità mai toccate finora. Tuttavia questa rappresentazione non era fine a se stessa (volontà di portare una testimonianza di un paesaggio) ma fa parte di un preciso messaggio politico, veicolato dal paesaggio: la campagna qui illustra allegoricamente un concetto (di effetto di un regime politico), non "un" paesaggio.

Ambrogio Lorenzetti
Palazzo Comunale di Siena

Allegorie ed effetti del Buono e Cattivo Governo

Le due Allegorie ed effetti del Buono e Cattivo Governo, dispiegati su tre pareti opposte per una lunghezza complessiva di circa quattordici metri ciascuno, più i sette metri e settanta dell' Allegoria del Buon Governo sul lato breve della sala. Fu uno dei primi messaggi di propaganda politica in un'opera medievale.

Nell'Allegoria del Buon Governo la Giustizia è assisa in trono sulla sinistra, con una grande bilancia, sui cui bracci due angeli amministrano premi e punizione: per esempio quello di sinistra con una mano decapita un uomo, con l'altra ne incorona un altro. La Giustizia guarda in alto, dove vola la Sapienza, che la istruisce. Sotto la Giustizia sta seduta a un banco la Concordia, diretta conseguenza della prima, che dà ai cittadini le corde per muovere i piatti della bilancia della giustizia. Il corteo di cittadini va quindi verso il simbolo di Siena, la lupa con i due gemelli, sopra il quale si emana il Buon Governo, rappresentato da un monarca in maestà. A lui i cittadini offrono la corda per manovrare la Giustiza. Il Buon Governo è protetto dalle tre Virtù teologali (Fede, Speranza e Carità), mentre ai lati del trono, su un sedile coperto da splendide stoffe, sono assise in varie pose le personificazioni della Giustizia, della Temperanza, della Magnanimità, della Prudenza, della Fortezza e della Pace. Famosa è la figura della pace, mollemente semisdraiata in una posa sinuosa, con un rametto di ulivo in mano. Nell'angolo destro il pittore sistemò, con un disegno acutamente realistico, una serie di prigionieri scortati da guardie a cavallo. Essi rimangono fuori dalle mura che si ergono a fianco della lupa.





Diretta emanazione dell'allegoria è l'affresco degli Effetti del buon governo in città e in campagna sulla parete successiva, che doveva rappresentare con un esempio eloquente gli obiettivi dei governanti della città. A sinistra un città magnificamente dipinta (la stessa Siena, come dimostra il campanile e la cupola del Duomo che spuntano nell'angolo in alto a sinistra) è popolata da abitanti laboriosi, ben edificata e gaia, come sottolinea l'elegante girotondo di fanciulle. A destra si dispiega la campagna, dove merci e persone viaggiano in sicurezza, la terra fertile viene coltivata, i giovani vanno a caccia, mentre in aria vola la personificazione della Sicurezza, che regge un delinquente impiccato e un cartiglio:


« Senza paura ogn'uom franco camini

e lavorando semini ciascuno
mentre che tal comuno
manterrà questa donna in signoria

ch'el alevata arei ogni balia »



















Nel dipingere le scene Ambrogio ricorse a stratagemmi fini, per esempio nel Buon Governo la prospettiva e la luce sono costruite in modo da mostrare serenamente la città fino in profondità, mentre la scura città del Cattivo Governo dà subito una sensazione di disarmonia, con tetri edifici che bloccano la visuale.

Nell'affresco venne rappresentato il paesaggio rurale ed urbano, quasi assoluta novità nel panorama artistico dell'epoca (presente già in alcune miniature di ambito federiciano, ma molto più stilizzato), con una cura del dettaglio, una vastezza ed una credibilità mai toccate finora. Tuttavia questa rappresentazione non era fine a se stessa (volontà di portare una testimonianza di un paesaggio) ma fa parte di un preciso messaggio politico, veicolato dal paesaggio: la campagna qui illustra allegoricamente un concetto (di effetto di un regime politico), non "un" paesaggio.

Influenzato dalla prima formazione avvenuta a Siena, Ambrogio tuttavia si discostò dai caratteri dominanti di tale arte tanto che è difficile ritenerlo un'esponente tipico della pittura senese del Trecento.

Entrambi i fratelli probabilmente morirono durante la prima grande ondata di peste nera che nel 1348 decimò in maniera terribile le popolazioni dell'Europa occidentale.

Opere di Ambrogio Lorenzetti. Siena, Palazzo Comunale.

Thursday, April 09, 2009

Sexe contre nourriture : les chimpanzés femelles se donnent aux plus généreux


Selon une étude allemande rendue publique mercredi 8 avril, les chimpanzés mâles ont tout intérêt à "acheter" les faveurs de leur compagne avec un peu de nourriture : les femelles se montreraient en effet plus enclines à s'accoupler si on leur offre de la viande.

Après avoir observé pendant près de deux ans un groupe de chimpanzés dans le parc national de Taï en Côte d'Ivoire, les auteurs de cette étude, témoins de 262 accouplements sur cette période, sont arrivés à la conclusion que "les chimpanzés sauvages femelles copulent plus fréquemment avec les mâles qui (...) partagent leur viande avec elles". "Ces résultats suggèrent que les chimpanzés sauvages échangent de la viande contre du sexe, et cela sur une longue période", a expliqué Cristina Gomes, primatologuee à l'Institut Max-Planck d'anthropologie évolutive de Leipzig.

DE LA ZOOLOGIE À L'ANTHROPOLOGIE

Les scientifiques avaient remarqué depuis longtemps que ces singes grégaires partageaient fréquemment le produit de leur chasse, même avec des femelles n'y ayant pas participé, mais ils ne comprenaient pas pourquoi. Or cette nouvelle étude montre que "les mâles qui partagent leurs proies doublent leurs chances de s'accoupler", selon Mme Gomes. L'autre auteur de l'étude, le biologiste franco-suisse Christophe Boesch, a affirmé que ce travail "aurait une influence sur nos connaissances actuelles des relations entre les hommes et les femmes".

La problématique "sexe contre nourriture" pourrait ainsi passer du champ de la zoologie à celui de l'anthropologie : les scientifiques ont établi depuis longtemps que, dans les sociétés primitives de chasseurs-cueilleurs, les chasseurs performants ont davantage d'épouses et donc d'enfants, sans que ce lien ait été explicité jusqu'à présent.

LEMONDE.FR avec AFP | 08.04.09 | 21h00

Friday, March 20, 2009

Lascaux, grotte en péril : on est en limite de méthode, confronté au maximum de nos savoir-faire.


"Sauver la face ou sauver Lascaux". En clair, "cessez de dire que tout va bien à Lascaux. Depuis l'an 2000, l'administration a fait la politique de l'autruche et du déni public".

L'enjeu est de taille, il s'agit de la préservation d'un trésor de l'humanité, l'ensemble des grottes ornées de la vallée de la Vézère, en Dordogne. Leur décor pariétal impressionna tant Georges Bataille, que l'écrivain en parlait, en 1955, comme de la "naissance de l'art". Selon le préhistorien Jean Clottes, qui a présidé le symposium international "Lascaux et la conservation en milieu souterrain", organisé à l'initiative de la ministre de la culture Christine Albanel, les jeudi 26 et vendredi 27 février à Paris, "un ou plusieurs grands artistes, des Michel-Ange, auraient travaillé il y a 17 000 ans, voire 20 000 ans, dans cette grotte spectaculaire". "C'est plein de vie, dit-il, les animaux, aurochs (boeufs sauvages), chevaux, cerfs sautent, bondissent, tombent à la renverse, se croisent, traversent une rivière, la tête haute."

Le rapport de l'ICPL pointe l'altération du décor pariétal aux prises avec une prolifération de bactéries sur les parois de la grotte, qui s'aggrave faute d'une méthode scientifique rigoureuse. Une situation nourrie par la "rivalité sourde entre l'administration des monuments historiques et les archéologues qui se disputent la gestion de ce joyau" (Le Monde, du 27 novembre 2007). Le cri d'alarme de Mme Leauté-Beasley a enclenché un compte à rebours. La France est sommée par l'Unesco de redresser la barre d'ici à l'été prochain, sous peine de voir inscrit Lascaux sur la liste du Patrimoine mondial en péril "en l'absence de progrès substantiels dans l'identification des causes et du traitement des peintures".

Il était temps de briser l'omerta sur la réalité des risques encourus par le site. "Depuis neuf ans, on patauge", se désole Pierre Vidal, ingénieur au CNRS, spécialiste de l'art rupestre, qui a assuré, de 1957 à 1996, le suivi scientifique de la grotte. A 73 ans, celui qui se dit "la mémoire de Lascaux", regrette "les interventions au jour le jour, sans actions coordonnées, et parle de bricolage. L'équilibre climatique a été rompu, on a oublié tous les protocoles, on s'est coupé de tout ce qui a été fait jusqu'en 2000. Pendant trente ans, la grotte n'avait pas bougé".

Que s'est-il passé ? Il semble que le manque de précautions sanitaires, en 1999 et 2000, durant les travaux liés à l'installation de la nouvelle machine de conditionnement d'air, et que le bouleversement climatique engendré par ladite machine "trop puissante et mal adaptée" aient provoqué une "détérioration dramatique de l'équilibre biologique de la grotte", précise Paul-Marie Guyon, physicien à la retraite, qui avait mis au point la précédente machine, "une petite assistance climatique" qui avait fait ses preuves.

D'où l'invasion d'une colonie de champignons blancs déclenchée en 2000. Le traitement radical appliqué, avec de la chaux déversée sur le sol, n'aurait pas été sans conséquences sur cet organisme vivant ultra-fragile qu'est une grotte. Comme l'éclairage intensif des parois pour la réalisation d'un état des lieux en 3D. Des centaines d'heures de projecteurs braqués sur les parois, sans se conformer au contrôle sévère de la lumière. Lequel, selon le cahier des charges, était limité à trente-cinq minutes par jour, cinq jours par semaine, depuis la réouverture de la grotte au public en 1976 - la grotte fut fermée par Malraux en 1963 suite à l'apparition d'algues vertes : elle accueillait jusqu'à 1 800 visiteurs par jour. Dès 2004, apparurent des taches noires sur les parois, de la mélanine provoquée par la lumière et dont on ne parvient pas à arrêter la progression, malgré les traitements successifs.

Lors d'un compte rendu, en avril 2008, Marc Gauthier, président du comité scientifique de la grotte de Lascaux, mis en place en 2002, déclarait pourtant : "La malade est en convalescence, elle est presque guérie." A cette occasion, était dévoilé le Targol Oxyt, un Dévor'Mousse en formule concentrée, sorte de produit miracle censé venir à bout des taches noires. "On ne traite pas Lascaux comme un carré de salades", s'offusque Jean-Philippe Rigaud, conservateur de la grotte de 1977 à 1992. Lequel espère que le colloque organisé les 26 et 27 février remette les scientifiques sur le devant de la scène.

"On est à la huitième année de la crise, la grotte ne fonctionne plus comme par le passé du fait d'un réchauffement du sol, indique, Jean-Michel Geneste, chargé du suivi et de la coordination scientifique de Lascaux. Je reconnais que je n'aurai pas dû accepter la machine livrée, non conforme à la commande. Les travaux ont été le facteur déclenchant. Trop longs. Dans l'urgence, on a essayé de faire au mieux. On est en limite de méthode, confronté au maximum de nos savoir-faire. De même, qu'on ne s'est pas rendu compte que la grotte avait changé de régime climatique."

A l'ouverture du symposium, Christine Albanel, qui veut la transparence, a annoncé la création d'un nouveau comité scientifique pluridisciplinaire, ouvert aux sciences dures, et autonome face à l'administration. "Il faut confronter les propositions, les perspectives. Des erreurs ont sans doute été commises à cause de la complexité du site", dit-on au ministère de la culture. De son côté, Michel Goldberg, biochimiste, ancien directeur scientifique de l'Institut Pasteur a pris l'initiative de réunir au sein d'un comité de réflexion, le Lascaux International Scientific Think Tank (LIST), les meilleurs spécialistes en microbiologie, chimie, hydrogéologie, climatologie, biotechnologie..., jusqu'à Antoine Danchin, expert en génomique bactérienne. Sauver Lascaux est l'affaire de tous. Le temps presse.

Sunday, February 22, 2009